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Deux des pincipaux objectifs de la Communauté sont : la promotion et le renforcement d’une coopération harmonieuse et un développement équilibré et autoentretenu dans tous les domaines de l’activité économique et sociale; l’harmonisation des politiques nationales en vue de la promotion des activités communautaires, notamment dans les domaines de l’industrie, des transports et communications, de l’énergie, de l’agriculture, des ressources naturelles, du commerce, de la monnaie et des finances, des ressources humaines, du tourisme, de l’enseignement et de la culture, de la science et de la technologie.
Contribuer à l’atteinte du développement durable et la diminution de la pauvreté à travers la réduction substantielle des impacts sociaux, économiques et environnementaux des catastrophes conformément à la Stratégie Régionale Africaine et au Cadre d’Action de Hy?go.
Les questions relatives aux catastrophes se situent en droite ligne des missions de la CEEAC, et sont inscrits sur trois des douze axes d’orientation de la Politique générale de la sous-région en matière d’environnement et de gestion des ressources naturelles:
Sur l’Axe d’orientation stratégique 4 relatif à la conservation et la gestion durable des ressources forestières d’Afrique Centrale
Sur l’Axe d’orientation stratégique 5 consacré à la lutte contre les changements climatiques en Afrique Centrale
Sur l’Axe d’Orientation Stratégique 11 intitulé « Evaluation et alerte rapide pour la gestion des catastrophes naturelles ou provoquées », où il a été convenu de collaborer à un double niveau :
Au niveau des Etats pour la mise en place :
- Des mécanismes d’alerte rapide et des systèmes d’intervention en vue de faire face aux catastrophes naturelles, dont les plateformes nationales, les inventaires des zones à risque et la cartographie des zones à haut risque ;
- Des cellules de prévention des catastrophes ;
- Des politiques à long terme de réduction des risques étroitement intégrées aux politiques
de développement par la formation des autorités sanitaires sur les outils humanitaires de gestion de l'approvisionnement, la formation des pompiers sur les procédures de sauvetage, la formation des fonctionnaires de protection civile sur les communications d'urgence et l’équipement en matériaux de sauvetage, etc ;
Au plan sous régional par l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan sous régional de gestion des risques de catastrophes.
Pour la mise en œuvre de la politique environnementale, les Ministres et Chefs de délégation en charge de la prévention et de la gestion des catastrophes en Afrique Centrale, ont été adoptés :
- Une déclaration ministérielle commune;
- Une Stratégie Régionale Afrique Centrale pour la prévention des risques, la gestion des catastrophes et l'Adaptation aux changements climatiques;
- Un Cadre d'action pour la mise en œuvre de la Stratégie;
- Un Plan d’action 2012 – 2016 de préparation et de réponse aux catastrophes en Afrique centrale.
Un plan d’Action Triennal 2013 – 2015 a été également validé par les Points Focaux Nationaux de Réduction des Risques de Catastrophes pour la mise en œuvre des instruments adoptés et l’accélérer du processus d’ici avant le futur Cadre d’Action de Hyogo.
L'ensemble des 10 Etats membres de la CEEAC, notamment l'Angola, le Cameroun, le Tchad, la République Centrafricaine, le Burundi, Sao-Tomé-Et-Principe, la République Démocratique du Congo, la Guinée Equatoriale, le Gabon et la République du Congo, constituent à travers les Points Focaux Nationaux, les éléments clés du réseau sous-régional pour la RRC.
Monsieur KUITSOUC Dominique, Expert en charge de la Gestion des Risques de Catastrophes et l'Adaptation aux Changements Climatiques à la CEEAC, est le Point Focal Régional pour la Prévention des Catastrophes.
http://www.ceeac-eccas.org/index.php?
? Presque tous les Etats disposent d’un cadre législatif pour la RRC
? Intégration des questions liées à la GRC et CC dans les documents de stratégie de réduction de la pauvreté ou dans les plans nationaux de développement dans six pays de la sous-région.
? Trois Etats sur dix ont développé une stratégie nationale pour la prévention des risques.
? Quatre pays sur dix disposent d’une Plateforme Nationale de RRC fonctionnelle.
? Tous les Etats essayent de prévoir au budget national des ressources pour la Prévention des Catastrophes
? Des efforts de décentralisation des activités des plateformes de prévention des risques ont été relevés dans les pays qui en disposent.
? Les autres pays disposent pour la plupart des mécanismes d’intervention humanitaire, mais qui ne prennent pas en compte suffisamment la RRC.
Globalement, on note :
? Une connaissance très peu précise des aléas en raison de l’inexistence de données issues des évaluations générales des risques ;
? Des efforts globaux et sectoriels existent, mais manquent de capacités, notamment en ce qui concerne :
• La formation des observateurs du climat ;
• L’évaluation sectorielle des vulnérabilités et des risques au niveau nationale et local ;
• L’établissement sectoriel de la cartographie des risques ;
• Le recueil et la diffusion des informations sur les catastrophes ;
• La coopération régionale et internationale pour l’évaluation des risques au niveau régional ;
• L’établissement des données sur les risques épidémiologiques ;
• La réhabilitation des stations hydrométéorologiques.
Il y a lieu de noter :
? Un début d’implication et de sensibilisation des médias dans quelques Etats en ce qui concerne le rôle qu’ils doivent jouer en matière de RRC.
? L’utilisation des événements commémoratifs internationaux célébrés chaque année, tels que la Journée Internationale de Prévention des Catastrophes (JIPC) comme plages de sensibilisation et de formation de masse dans la plupart des pays.
? Au plan infrastructurel, initiation de la création par le Cameroun d’un Centre Régional de Protection Civile dont les activités ont démarré en 2010 avec des cours de formation continue.
? La recommandation des ministres en charge de la RRC lors de l’adoption de la Stratégie Sous Régionale, pour que le Centre Régional de Protection Civile de Yaoundé devienne un Centre d’Excellence spécialisé de la CEEAC.
? La création depuis près de 10 ans d’un Master en sécurité, défense, gestion des conflits et des catastrophes à l’Université de Yaoundé II au Cameroun.
? Des initiatives en cours dans quelques pays à l’effet d’intégrer la RRC dans les programmes d’enseignement du primaire et du supérieur.
Il est signalé :
? Des efforts manifestes dans quelques pays, notamment en ce qui concerne la collaboration entre les Points Focaux ou les mécanismes de coordination de la RRC et les Points Focaux nationaux de la CCNUCC et de la Lutte contre la Désertification et la Sécheresse.
? Au niveau sanitaire et agricole, une tendance généralisée de collaboration limitée malheureusement à la préparation et à la réponse aux crises.
? La collaboration étroite au Cameroun entre le secteur énergétique et des affaires sociales avec la Plateforme nationale.
? La gestion de la RRC en République Centrafricaine par le Ministère des Affaires Sociales.
? L’existence au Burundi d’un effort d’établissement d’une synergie active entre la RRC et l’ACC dans certains secteurs d’activités; ainsi qu’une coopération permanente avec les partenaires au développement aux fins de réduire l’insécurité alimentaire.
On note que :
? Presque tous les Etats disposent d’un mécanisme plus ou moins formel de réponse aux catastrophes, mais qui ne répondent pas toujours aux règles de succès.
? Deux pays sur dix ont un Plan de Contingence National de Réponse aux Catastrophes.
? Seul le Burundi dispose :
• D’un Plan de Contingence pour la gestion des urgences, assorti des Plans d’Organisation des Secours (ORSEC) et Des plans d'urgence provinciaux ;
• Des plans d'urgence sectoriels en cours d’élaboration pour la santé, l'éducation et de l'agriculture,
• A organisé quelques exercices de simulation du Plan de contingence pour les membres des plates-formes provinciales.
- Le Gabon a élaboré un Plan de Contingence National en attente de validation.
- Le Cameroun organise chaque année un exercice pour la revue de son plan et que le Fonds d’urgence mis en place dispose d’un guichet humanitaire pour une réponse rapide aux catastrophes.
Sur le plan régional
1. Adoption en mars 2007 à Brazzaville par les Chefs d’Etats et de Gouvernements de la CEEAC de la Politique générale de la sous-région en matière d’environnement et de gestion des ressources naturelles qui traite des questions spécifiques liées à la RRC ;
2. Allocation progressive et significative des ressources propres du Secrétariat Général de la CEEAC à la GRC : 120.000 Dollars en 2010, 160.000 Dollars en 2011 et 220.000 Dollars en 2012.
3. Coopération stratégique et opérationnelle avec UNISDR, PNUD, UNOCHA et ACMAD … pour le renforcement de ses capacités en vue de mieux soutenir les Etats
4. Adoption d’une stratégie Régionale Afrique Centrale de Prévention des Risques, de Gestion des catastrophes et d’Adaptation aux Changements Climatiques assorti d’un cadre d’action pour sa mise en œuvre et d’un Plan Triennal d’Action 2013 – 2015 pour la RRC et d’un Plan d’Action de Préparation et de Réponse aux Catastrophes.
5. Mise en place d’une Plateforme sous régionale Afrique centrale pour la RRC ;
6. Organisation des forums annuels de Prévision Climatique Saisonnière pour la Prévention des Catastrophes avec ACMAD
7. Organisation des consultations régionales annuelles sur la préparation et la réponse aux catastrophes en Afrique Centrale en partenariat avec l’UNOCHA.
8. Des programmes régionaux de renforcement des capacités, d’élaboration de méthodes et de normes de surveillance et d’évaluation des aléas et de la vulnérabilité, à l’appui des efforts entrepris aux niveaux national et régional pour atteindre les objectifs fixés dans le CAH et le Programme d'Action Africain (PAA), sont en cours de finalisation avec l’appui financier du PNUD/BCPR et du GFDRR (Dispositif Global pour la Prévention des Catastrophes et le Relèvement) de la Banque Mondiale (BM).
In collaboration with development partners, the ECCAS is planning city resilient activities through members States support in town planning activities.
The Sendai Framework Voluntary Commitments (SFVC) online platform allows stakeholders to inform the public about their work on DRR. The SFVC online platform is a useful toolto know who is doing what and where for the implementation of the Sendai Framework, which could foster potential collaboration among stakeholders. All stakeholders (private sector, civil society organizations, academia, media, local governments, etc.) working on DRR can submit their commitments and report on their progress and deliverables.