Analyse institutionelle des plates-formes nationales et des organes référants de la réduction des risques de catastrophes, deuxième partie : etude de cas à Madagascar
L’objet de cette étude est d’analyser le renforcement de la plate-forme nationale et d’étudier la situation des diverses institutions qui affichent un rapport direct ou indirect avec celle-ci, notamment le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC) et le Conseil National pour la Gestion des Risques et Catastrophes (CNGRC).
Afin d’atténuer l’impact des catastrophes naturelles sur l’économie, l’environnement et la population, le gouvernement malgache, avec l’appui de ses partenaires au développement, a mis en place des dispositifs politiques, juridiques et institutionnels y afférents par de la Gestion des Risques et des Catastrophes. Comme la gestion des risques et des catastrophes relève d’une situation complexe et transversale, et touche plusieurs acteurs, elle nécessite l’harmonisation des actions spécifiques tout en rassemblant les complémentarités et les synergies.
C’est pour agir en ce sens qu’une plate-forme de réflexion, d’échange d’information, de concertation, de recommandation, et de coordination des activités des intervenants dans la gestion des risques et catastrophes est mise en place à Madagascar depuis une décennie. Bien que reconnue dans le fait par le gouvernement et tous les acteurs de la gestion des risques et catastrophes, à travers ses actions pertinentes, cette plate-forme nationale, qui est actuellement le Comité de Réflexion des Intervenants en Catastrophes (CRIC), n’a pas encore de statut juridique formel.
Mission co-organisée et financée par le Secrétariat de la Stratégie Internationale pour la Prévention des Catastrophes (ONU/SIPC) dans le cadre du Projet d’appui au Programme National de Gestion des Risques et Catastrophes (DPC-PNUD)
Rapport préparé par : - Saholy Rambinintsaotra: consultante juriste - Amadou Lamine Ndiaye, coordinateur de projet GRC au Sénégal